O. Stanislav Kalachnikov ▲ En plus d'avoir un prénom de mec, j'ai un nom trop badass. Normal, je suis badass, HuHu. ♥

Olga Stanislav Kalachnikov; Étrangère

история

LA RUSSIE. Le pays avec tout ces fameux clichés du genre; 
1. Les russes boivent de la vodka. Il est vrai que c’est en Russie que la vodka a été inventée. Et il est aussi vrai que la Russie est un pays où l’alcoolisme est problématique. On ne peut pas pour autant dire que les russes ont une préférence particulière pour la vodka. Nous buvons de la vodka autant que du vin et de la bière. Beaucoup de russes n’en ont même jamais goûté (surtout les filles).

2. En Russie la mafia est partout. Ce cliché est beaucoup trop exagéré. On imagine parfois les rues de Moscou prises d’assaut par des personnes vêtues de noir prêtes à dégainer leur kalachnikov (Haha, coucou Grand-Papy ♥)… Évidemment, cela n’a pas de sens: ce cliché vient du temps de la perestroïka.

3.  En Russie il fait très froid. Ceci est vrai, mais mérite quelques précisions. Le territoire russe est soumis à plusieurs zones climatiques. Dans le sud (à Sochi, par exemple), en hiver sur le littoral, il fait environ 6° C. En été il fait chaud partout en Russie y compris en Sibérie.

4. Les femmes russes. Beaucoup de clichés circulent sur les femmes russes partout dans le monde. Elles seraient toutes blondes aux yeux noisettes, feraient le ménage mieux que les autres et se voueraient complètement à leurs familles et maris, allant même parfois jusqu’à sacrifier leur travail à l’éducation des enfants. Ce cliché remonte également à l’ère soviétique.

5. Les prostituées. DAT cliché. Vous savez, il y a autant de prostituée ici que dans n'importe qu'elle pays. Sauf que chez nous, les prostituées sont comme des personnes « normales » qui recherche un emplois. Et nous comme quelque chose de sale. Quand quelqu'un nous traite de pute, c'est comme si quelqu'un vous traite de cuisinière ou femme de ménage. On s'en fiche, n'est-ce-pas. Oh et si vous allez en Russie, passez voir au Pôle Emplois. Vous verrez qu'il y a même des annonces pour devenir une prostituée. 

Tout ça pour dire que la Russie est un pays comme les autres, avec beaucoup plus de rigolade. Sinon, voici mon histoire. 

Je suis née à  Москва → Moscou dans un grand hôpital. Avec ce que mon arrière grand-père avait fabriqué (Oui car Михаил  Калашников → Mikhaïl Kalachnikov est mon arrière grand-père. C'est épatant, hein ?), nous avons les moyens de se payer des choses de luxes. C'est pour cela que je naquis dans un magnifique hôpital au coeur de la capitale. Ma mère n'a malheureusement pas survécu au choc de l'accouchement et elle m'a laisser place. Cela était comme même un grand choc pour mon père, mais il était si heureux d'avoir un enfant. Pour être sincère, il aurait voulu un garçon, donc il s'est dit qu'il allait faire du mieux qu'il pouvait pour que je ressemble à un garçon. Et j'y ai tout de suite pris goût. Quand il a choisis mon nom, il a voulu faire plaisir à ma mère, qui voulait que sa fille se nommait Olga. Mais avouez le, c'est totalement pourri comme nom. Alors mon père a mis Stanislav en deuxième place pour qu'à mes douze ans, quand je devrais changer ma carte d'identité, je choisisse le nom que je veux. Et j'ai choisi Stanislav parce que c'est cool. J'ai grandis dans une maison très luxueuse avec une femme de ménage et un majordome. Je m'amusais toujours à jouer le prince. D'ailleurs, je me suis habillée comme un garçon jusqu'à mes onze ans, où j'eu la poitrine qui se formait. Ensuite, j'ai commencé à porter des choses un peu plus féminin, sans devoir porter de jupe ou de robe. Quand j'avais cours, j'essayais du mieux que je le pouvais de bien travailler. Mais ma moyenne ne dépassait jamais les 12,5/20. Après les cours, je ne voulais jamais rester jouer avec mes amis. Je rentrais directement pour aider mon père dans l'armurerie. Il m'expliquait comment fonctionnait telle arme et il me faisait rêver en disant que plus tard tout cela allait être à moi. J'ai eu une enfance et une adolescence normale. Je m'entendais de mieux en mieux avec mon père et il me laissait faire de plus en plus de chose avec les armes. Plus je grandissais et plus je me disais « Tout ça sera à moi ! » Après avoir passé mon bac, mon père me fit une surprise. Il m'offrit un ticket d'avion pour l'Espagne. Au début, je croyais que c'était juste un simple voyage. Mais non, c'était bien mieux que ça. Il m'expliqua que j'avais enfin le droit d'avoir ma propre armurerie et qu'on la placera en Espagne. Pourquoi l'Espagne ? Tout simplement parce qu'il voulait me mettre dans un pays ou il fait bien chaud, mais toujours en Europe. Pendant plusieurs année, il avait demandé à un correspondant Espagnol de me trouver une maison et un commerce pour mes armes. Ils avaient tout préparer pour mes 18 ans. C'était sans doute le plus beau cadeau que je pouvais avoir. J'en ai pleuré de joie pendant plusieurs jours. Il a envoyer en plusieurs fois, mes affaires pour ma nouvelle maison (bien que les meubles étaient déjà à l'intérieur), pour qu'au jour J, je prend le stricte nécessaire. Pendant toute l'attente, j'ai pris des cours du soir pour apprendre l'Espagnol. Je me débrouille plutôt bien, maintenant. J'ai du attendre 3 mois avant que tout soit en place. Ma maison soigneusement ranger avec toutes mes affaires et l'armurerie remplis d'armes. J'étais libre, enfin libre de faire ce que je veux. Mon père eu du mal à me lâcher, à l'aéroport, mais il était très fière de me voir, comme une vraie femme.

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